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Une affirmation erronée de Transports Canada


La Municipalité de Frontenac tient à rectifier une affirmation erronée et pour le moins hâtive figurant dans la plus récente infolettre de Transports Canada, soit la Publication no 11 – mai 2025 concernant le projet de voie de contournement ferroviaire de Lac- Mégantic.


Dans cette infolettre, il est indiqué que « la Municipalité de Frontenac a confirmé qu’elle

prendra en charge le Programme de surveillance des puits d’eau potable et des eaux souterraines (PSPEPES) ». Cette formulation prête sérieusement à confusion, et mérite d’être corrigée.


La Municipalité de Frontenac a effectivement exprimé son intérêt à prendre en charge le

PSPEPES dans une résolution adoptée le 3 décembre 2024, et a réitéré cet intérêt dans le cadre d’un courriel envoyé le 28 février 2025. Toutefois, cet intérêt visait à démontrer notre ouverture à collaborer, sous certaines conditions. Il ne saurait être interprété comme une acceptation formelle de prendre en charge officiellement la responsabilité du programme et aucune entente a été signée jusqu’à présent. Nous sommes encore en négociation sur certaines clauses.


Nous sommes donc étonnés, bien que de moins en moins surpris, de voir Transports Canada

présenter cette nuance importante comme un engagement officiel et définitif de la municipalité. Il s’agit là d’une information qui aurait gagné à être validée auprès de nous avant d’être rendue publique.


Nous rappelons respectueusement que Frontenac est une municipalité autonome, dotée de

ses propres instances décisionnelles, lesquelles méritent d’être consultées avant que des

affirmations de cette nature ne soient publiées à grande échelle. Le respect des instances locales n’est pas une formalité, c’est un principe fondamental de saine gouvernance.


Nous invitons donc Transports Canada à faire preuve d’un peu plus de rigueur dans ses

communications et à faire valider toute déclaration concernant Frontenac par Frontenac. Cela

semble être, au strict minimum, une pratique de base lorsque l’on prétend collaborer avec les

communautés.


Source : Jean-Sébastien Roy Municipalité de Frontenac


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